Les débuts de la saison 2023.
Après la pause hivernale de Noël (2 semaines), les serres sont mises àcontribution pour continuer à fournir l’AMAP en légumes d’hiver : salades,blettes, céleris, fenouils, épinards, et radis. Quelques choux y sont aussi à l’abri.Khalid se désespère parfois à devoir partager les récoltes avec les campagnols provençaux ; une des serres a été particulièrement touchée cet hiver…En plein champ, les betteraves sont également appréciées par ces petitsrongeurs, mais les navets comme les radis raves (rouges ou violets) et noirs et les carottes leur ont échappé. La population de ces ravageurs –qui avaient mangé tous les artichauts l’an dernier– paraît moins forte.Côté matériel, notre jardinier est maintenant presque propriétaire de son outil de production, racheté à prix d’ami à Anne–Marie.Ceux qui ont visité la ferme à l’occasion des JPO connaissaient entre autres le vieux presse–mottes, cette machine qui a permis pendant des années de produire la majorité des plants du potager.Malheureusement, il est tombé en panne en fin de saison. Le coût élevéde réparation sur la pièce défaillante a incité à prendre un temps de réflexion avant de trouver une solution...Pour cette raison, la production de plants de salades a été suspendue untemps et il a fallu acheter des plants.Ouf ! Une autre machine (cf photo) a été trouvée chez un voisin qui n’en avait plus l’usage. Mise en place il y a quelques jours, elle est maintenant fonctionnelle et a déjà servi à produire les premières plaques de salades.Doublement protégées dans la serre froide de la pépinière, elles seront à planter d’ici une quinzaine de jours.
Cependant, malgré les nombreuses gelées matinales et le long épisode de mistral fin janvier et début février, quoiqu’au ralenti, les cultures de plein– champ perdurent et alimentent en grande partie nos paniers : la diversité et la vigueur des différents types de choux y est particulièrement remarquable.Les premières fèves, semées à l’automne, commenceront bientôt à fleurirtandis qu’un 3ème semis n’a pas encore pointé ses premières feuilles.Des petits pois semés récemment sont déjà sortis de terre. Un 1er semis,précoce, avait périclité après avoir subi un épisode trop humide.
L’AG du 31 janvier et les nouvelles de l’association.
L’assemblée générale annuelle s’est tenue à la salle Jean Jaurès de Fourques.Pauline, après trois mandats de présidente, a présenté le bilan de l’année avant de passer la main pour la suite. Le collectif, un peu renouvelé avec l’arrivée d’Odile et de Luc, va se réunir ce soir et choisira un ou une remplaçant.e…Roland, après avoir récupéré une structure de chambre froide a expliqué où et comment elle pourrait être installée pour remplacer celle que nous connaissons depuis les débuts de l’AMAP au Mas. Un appel aux bonnes volontés sera lancé.
CÔTÉ PRODUCTEURS
A une exception près, tous les producteurs de 2022 repartent avec l’AMAP en 2023. Les contrats pour les asperges, puis les fromages de chèvre et les fruits ne sont pas encore prêts, mais leurs livraisons ne reprendront qu’en avril ou en mai.
L’exception, ce sont Amaya et Anaïs, qui avaient peu de contrats et qui sont incertaines par rapport à l’avenir de NOKA. Elles ont décidé de ne pas s’engager pour proposer de nouveau leurs savons. Elles pourront cependant être présentes à l’occasion d’un prochain marché des producteurs…
Florine, qui a rejoint nos producteurs l’été dernier, continue à proposer ses légumes lactofermentés, gelées et sirops, en partie avec des légumes de Khalid.
En accord avec lui et Terre de Liens, elle projette même une installation agricole sur la ferme du Rouinet.
Enfin, après avoir repris l’exploitation de leur père, deux nouvelles et jeunes productrices sont venues proposer d’autres produits à partir du lait des brebis que l’une élève dans la Crau et que l’autre transforme : Violette et Amélie